Posté le vendredi 18 janvier 2019
Les organisateurs du Salon de l’auto qui se déroule du 19 au 27 janvier nous l’assurent : celui-ci constitue « un immense événement populaire où tous, petits comme grands, trouveront à coup sûr de quoi combler leur bonheur ». Le bonheur résiderait donc dans la possession d’un véhicule motorisé. Voilà qui apporte enfin une réponse claire à l’une des plus anciennes questions de la philosophie. Et qui justifierait les déclarations enthousiastes qui ne manqueront pas de fleurir dans les médias si, à l’issue du Salon, le nombre de visiteurs et les ventes de véhicules neufs sont conformes ou supérieurs aux attentes des organisateurs et des exposants.
Mais faut-il vraiment se réjouir du fait que nos concitoyens, obéissant aux subtiles injonctions implicites des publicitaires du secteur, s’endettent pour acheter des voitures neuves ?
https://www.iew.be/salon-de-l-auto-l-impasse-de-la-croissance