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mpOC | Posté le 12 février 2015
Comment les femmes dessinent l’avenir.
Avec la participation de Geneviève Azam (par vidéoconférence), Agnès Sinaï (par vidéoconférence), Geneviève Decrop et Charlotte Luyckx et de tous/tes ceux/celles qui pensent que demain se construit dès aujourd’hui.
Le 5 mars à 19 h 30 à Louvain-la-Neuve, auditoire Agora 11, place Agora 19.
PAF libre
Notre société bouge, doit bouger. Beaucoup conviennent que le modèle actuel n’est pas tenable tant il est pris en étau entre catastrophes écologiques et effondrement social notamment. De nouvelles perspectives s’ébauchent, doivent s’ébaucher pour que nous puissions collectivement avancer vers la sérénité et l’équité sociale dans le respect de nos différences. Qu’en disent les femmes engagées aujourd’hui sur des chemins de traverses ? Quelles routes tentent-elles de tracer pour l’avenir entre autonomie, émancipation et justice sociale ? A travers leurs réflexions et expériences diverses une voie se dessine-t-elle ? Est-elle porteuse de « bien vivre ? Si oui peut-on en relever les balises ?
Pour en savoir plus, le mpOC et la MDD, ont décidé de se coordonner avec plusieurs associations de Louvain-la-Neuve pour accueillir le 5 mars quatre femmes déjà engagées dans cette réflexion.
Cette rencontre sera suivie par un second rendez-vous le 23 avril 2015, autour de la question : « Comment les femmes construisent déjà l’avenir ? »
Pour plus d’informations :
info@objecteursdecroissance.be 071 87 67 79
alain.dangoisse@maisondd.be 010 47 39 59
Nos invitées le 5 mars :
Via vidéo-conférence :
• Geneviève Azam, est maître de conférences en économie et chercheuse à l’Université Toulouse II. Elle est par ailleurs militante écologiste et altermondialiste au sein de l’organisation Attac France. Elle participe régulièrement à la chronique « à contre-courant » de l’hebdomadaire Politis. Ses thèmes de travail portent en premier lieu sur des notions correspondant à des échanges non marchands tels que le don, la confiance et la réciprocité. Ses recherches portent également sur le développement durable, les droits de propriété intellectuelle et la privatisation du vivant. Elle a ainsi mis en place une série d’échanges universitaires autour du thème « Économie Solidaire-Économie Populaire », avec l’association brésilienne Unitravalho2, qui regroupe 86 universités brésiliennes, et l’association Finansol3.
• Agnès Sinaï. Fondatrice en 2011 de l’Institut Momentum, laboratoire d’idées sur les enjeux de l’Anthropocène, les issues de la société industrielle et les transitions liées à la fin du pétrole, Agnès Sinaï enseigne à l’Institut d’études politiques de Paris depuis 2006 où elle a initié, en 2010, un cours sur les politiques de décroissance. Diplômée d’un Master de droit international de l’environnement (Crideau), elle est journaliste environnementale (Le Monde diplomatique, La Revue durable, Actu-environnement), et auteure de divers ouvrages, dont Sauver la Terre, co-écrit avec Yves Cochet (Fayard, 2003) et Labo-Planète, avec Catherine Bourgain et Jacques Testart (1001 Nuits, 2011). Elle a été également membre du comité de rédaction de la revue Entropia.
Dans la salle :
• Geneviève Decrop (sociologue, chercheur associé au PACTE-IEP Grenoble), rédactrice à la revue « Entropia ». Elle a soutenu en 1991 une thèse de sociologie politique sur le système concentrationnaire et génocidaire nazi, publié sous le titre Des camps au génocide. La politique de l’impensable (PUG, 1995). Elle a dirigé, de 2004 à 2006, l’Observatoire régional rhônalpin de la pauvreté et de l’exclusion sociale. Par ailleurs elle a exercé en libéral une activité de recherche, d’études et d’appui en matière d’action sociale et de prévention des risques collectifs. Elle est retraitée depuis octobre 2014. Elle dit d’elle-même : « J’ai conduit ma vie professionnelle entre les deux pôles opposés de la pensée et l’action. Au cours de ces trente années, j’ai surtout appris à allier les deux en les inscrivant dans une dynamique collective. On n’agit valablement qu’avec les autres ; on ne pense véritablement que dans le dialogue, la pluralité et la confrontation ; on n’est jamais plus soi-même qu’en approfondissant son rapport aux autres. »
• Charlotte Luyckx est docteure en philosophie et assistante en faculté de médecine à l’Université catholique de Louvain où elle travaille sur les enjeux éthiques et épistémologiques du problème écologique. Elle étudie notamment la possibilité de concilier les libertés individuelles et les nouvelles contraintes qu’impose la prise en compte de l’environnement. Dans le cadre de cette recherche, elle s’intéresse de près aux écovillages.
Une rencontre en petit groupe avec certaines intervenantes invitées est organisée dans la journée du 5 mars.
Pour en savoir plus ou participer : info arobase objecteursdecroissance.be
Une nouvelle rencontre grand public sous forme de table-ronde avec d’autres intervenantes est en cours de préparation pour le 23 avril. Les associations intéressées à y participer peuvent contacter le mpOC via info arobase objecteursdecroissance.be, tel : 071 87 67 79, ou la MDD via alain.dangoisse@maisondd.be, tel : 010 47 39 59.